Voilà enfin la fameuse journée du Vendredi 3 février, il s'en est passé des choses depuis ce jour, vous découvrirez ça par vous -même. Toutes les réponses à vos questions dans cet article.

Petit rappel : Mercredi 1er février, on m'a contacté pour un entretien d'embauche prévu le Vendredi 3 février à 15 H 30. Il s'agit d'un poste d'AVS (Auxiliaire de Vie Scolaire) pour accompagner un enfant handicapé en CUI - CAE, sur 20 H hebdo.

Vendredi 3 février : journée spéciale

• Le jour J

Vous allez voir que je n'ai pas failli aller à cet entretien et malgré tout je voulais faire mon maximum pour le passer quoiqu'il arrive !

Quand je me suis levée, j'ai vu un peu de neige et il y avait un peu de vent (me semble-t'il). J'ai pris mon petit déjeuner, je me suis préparée. Puis vers  13 H 30, je suis allée manger. Ensuite, j'ai fini de rassembler mes affaires et je suis parti aux environs de 14 H 20. Le début de la route était moyen, de la "bouillaque⁽¹⁾" sur au moins 10 Km, de ce fait, étant à moitié équipé, j'ai roulé très lentement. Ça me stressait, je me demandais si je serais à l'heure, si ce serait encore long d'avoir une route dans cet état. C'était comme ça, au moins encore sur une dizaine de km et en plus il pleuvait un peu, tombait de la neige par moment. Je n'en voyais pas la fin, j'étais en "panique", j'ai même pleuré et j'ai envisagé de faire demi-tour ! Je pensais que j'arriverai trop tard et que l'entretien serait fichu d'avance !! En même temps, je devais passer cet entretien d'une façon ou d'une autre. J'ai poursuivi ma route, en arrivant à Marvejols, ça commençait à aller mieux et heureusement. Mais le temps passait vite aussi. Le reste du trajet était assez correct jusqu'à l'arrivée. Je suis vite allée me garer vers un parking que j'avais repéré auparavant. Il était 15 H 28 à ma voiture, seulement il me fallait au moins 4 min à pieds pour arriver au bureau. J'avoue que je désespérais un peu. Bon, par chance, j'avais pris un papier ou j'avais noté le numéro de la secrétaire en cas de problème. J'ai vite composé ce numéro et j'ai prévenu que j'aurai un peu de retard. C'est là qu'elle m'a indiqué qu'il fallait un peu insister à la sonnette de la porte à cause du plan vigipirate. Après ça, j'ai pris ma pochette, j'ai finalement abandonné mon parapluie dans la voiture. Il faisait froid et un peu humide. Je me suis dépêchée. J'ai vite trouvé le bâtiment et j'ai sonné, le Mr D en question m'a ouvert et m'a fait patienter. J'en ai profité pour reprendre ma respiration et me poser tranquillement. J'ai patienté, j'entendais parler. Au bout d'un moment, le Mr D est sorti avec un autre monsieur. Et le Mr D m'a fait patienter une ou deux minutes de plus. Au final, ça devait être 15 H 50 environ quand je suis enfin rentrée dans ce bureau.

(1) Visiblement ça n'existe pas vraiment. Bref, nous ici, on dit ça quand c'est de la neige un peu fondu et que c'est en même temps mouillé, un peu comme de la boue. Donc on patauge dedans et en voiture ça glisse un peu.

• Le moment de l'entretien

 Au début, il m'a posé quelques questions pour confirmer les renseignements qu'il avait sur moi. Ensuite, il m'a parlé du poste, il m'a posé des questions par rapport à mon parcours. Et ensuite, il m'a interrogé en m'exposant des situations, pour savoir le comportement que j'adopterai dans ces cas là. Il m'a beaucoup parlé, m'a donné des conseils pour gérer certaines situations. Il voulait savoir si je pensais être à l'aise face à n'importe quel handicap. Et encore d'autres questions dans le même genre. Il a essayé de me mettre à l'aise le plus possible. Il a senti un peu de stress, je lui ai expliqué que c'était le fait d'avoir eu du mal sur la route, ce qui m’inquiétait sur le fait d'être en retard. Parce qu'au final, je ne me sentais pas trop stressée, je voulais juste faire attention à pas trop m'agiter dans mes gestes. C'était le truc que j'avais le plus de mal à gérer. Autrement, j'ai répondu sans cafouiller, je parlais assez calmement, sans me précipiter et même je développais souvent mes réponses. Je crois que c'est la fois ou j'ai le plus parler à un entretien. De mon point de vue, c'est plutôt positif parce que ça montre ma motivation, mon intérêt et mon aisance dans un sens. Au bout d'un moment, il m'a dit qu'il allait mettre un avis favorable pour ma candidature. Il m'a expliqué qu'il n'avait pas la décision finale. A ce moment là, je commençais à y croire, à avoir un espoir. A la fin, j'ai demandé selon lui dans combien temps j'aurai une réponse. Il m'a dit que ça pouvait être d'ici une heure si il avait le responsable au téléphone. Sinon, il pensait d'ici le mercredi prochain (soit aujourd’hui). On s'est dit au-revoir et je l'ai remercié de m'avoir reçu. Je suis vite reparti à ma voiture, je pense qu'il était 16 H 40. Entre l'attente et le RDV, je suis restée une bonne heure. J'ai envoyé un message à ma copine⁽²⁾ et j'ai téléphoné à ma mère comme à mon habitude pour faire le débrief et donner mes impressions. J'ai pas vu le temps passé, je suis restée environ 15 min au tel. Un grand besoin de parler et de faire redescendre "la pression". Je suis vite allée chez ma copine M qui m'attendait depuis un moment parce que je croyais que ce serait moins long. Bref, je suis rentrée, je lui ai dit que je sortais d'un entretien d'embauche. Puis, j'ai regardé mon téléphone (je le laisse en silencieux la major partie du temps) et je vois qu'il y a eu un appel en absence et un message. J'ai reconnu le numéro et j'ai vite écouter ma messagerie et là SUSPENSE ...

(2) Il faut savoir que la veille, j'avais averti mes amies (M et N) que je viendrais à Mende pour un rendez-vous sans préciser de quoi il s'agissait pour éviter de me rajouter une pression. Et du coup après, on aurait pu se voir et profiter un peu.

A suivre ...