Je reviens avec la suite de ma petite expérience de secrétariat dans un cabinet médical. Je reprends à la journée de Mardi 18 Février, en matinée jusqu'au soir. C'est une partie un peu longue. Je ne pensais pas développer autant. Autant vous dire qu'il y aura une troisième partie et ça sera sûrement la dernière. 

Pour relire la 1^ère partie, cliquez sur le tag "Secrétariat".

Expérience professionnelle :

secrétariat médical (2)

• Mardi 18 Février

• Le matin (suite)

J'avais commencé la saisie du texte, parfois j'avais un peu du mal avec la pédale car parfois j'avais mon pied décalé donc je n'appuyais pas sur la bonne pédale pour faire ce que je voulais. Il me fallait un petit temps pour m'adapter. Sinon, je tapais mon texte tel que j'entendais la dictée, ce n'était pas toujours évident de toujours bien comprendre les mots dictés. Alors, j'avais parfois des petits couacs. Comme j'avais attrapé un enregistrement pas tout à fait au début de la lettre, un moment donné je voulais revenir en arrière pour avoir le début, seulement je suis remontée tout au début de l'enregistrement. Mais le truc que je ne savais pas c'est que c'était un long enregistrement et qu'il contenait plusieurs dictées. Alors je me suis perdue, à ce moment là, j'ai dit à ma collègue que je m'étais perdue. Après, elle est venue m'aider. Je ne sais plus trop ce que j'ai fait. Je crois que j'ai tapé les courriers jusqu'à ce que je retombe sur ce fameux courrier mais c'était long. J'ai continué à écrire tout ce que je pouvais. Et ce jusqu'à 12 et des poussières. Ensuite, lorsque le docteur avait terminé ses consultations, il est venu corriger tout mon travail. Je craignais qu'il me dise que c'était du n'importe quoi car je savais bien que parfois mes phrases ne voulaient pas dire grand chose. En effet, il y avait un truc qui revenait qui ne voulait rien dire. J'ai fini par comprendre à quelle expression cela correspondait. Alors sur le moment, on en rigolait. Ensuite, il m'a indiqué comment abréger certains termes techniques qui revenaient.  C'était environ 12 H 30 il me semble, on avait fini. Il m'avait dit que malgré tout c'était pas mal. Bon, ça me rassurait un peu. Il me tardait d'aller manger et me poser un peu car en plus, j'avais toujours mon mal de crâne. En sortant, on discutait 2 minutes avec ma collègue, elle me disait de ne pas trop me prendre la tête et de ne pas trop me mettre la pression ! Mais, c'est plus fort que moi. Je galère tellement à obtenir un travail que dès que je suis à l'essai, je me mets la pression car j'ai toujours peur de ne pas être à la hauteur et donc de ne pas être gardée ! 

• L'après-midi

J'ai demandé quand est-ce que je devais revenir dans l'après-midi, je crois qu'on m'a dit vers 13 H 40. J'avais donc moins d'une heure pour manger car il me fallait environ 8 minutes pour aller à la maison et donc prévoir autant pour revenir. J'ai vite regagné ma voiture pour prendre la route. Lorsque je suis arrivée, je me suis pris un demi-Doliprane effervescent et je me suis mise à table. J'ai demandé à mon copain qui me dépose l'après-midi (il roule plus vite que moi) et puis, avec cette migraine, je n'avais pas la force de conduire. Il m'a déposé juste devant la porte, on ne pouvait pas faire mieux ! C'était juste en temps mais on ne m'a rien dit, visiblement les heures n'étaient pas très déterminées. C'était calme, il n'y avait pas encore de patients alors avant de reprendre mon travail, n'ayant pas eu le temps de passer aux toilettes, j'en ai profité. Et j'ai repris mon activité. On m'a dit de rechercher certaines dictées (courriers à taper) en priorité. Donc, j'ai entamé des recherches en écoutant divers enregistrement. Je vous avoue que c'était plus agréable pour moi, à faire comme tâche. J'en avais 3 ou 4 à chercher, si j'en trouvais, je notais sur le post-it le numéro de l'enregistrement puisque c'était mon seul moyen de repère. Et je commençais à saisir mon texte. Là, c'était plus pratique car il y avait qu'une seule dictée par enregistrement contrairement à celui que j'avais eu le matin. Entre temps, on m'a demandé de rechercher un autre courrier donc je m'y suis mise. Parfois, entre 2 patients, le médecin me demandait si j'avais une lettre à faire corriger. A plusieurs reprises, je lui répondais "non". Plus tard, il voulait savoir où j'en étais, j'étais sur une lettre, il me restait encore un peu à écrire. Il voulait corriger alors j'allais lui laisser ma place mais il m'a dit de finir d'abord. Je le trouvais un peu "pressant". Et puis, comme il avait un patient, il m'a dit qu'il n'avait plus le temps pour corriger. Je trouvais qu'il ne savait pas ce qu'il voulait. J'étais un peu mal à l'aise, déjà le matin, je l'avais entendu faire des réflexions à ma collègue. Je me sentais mal pour elle, il est vrai que  je le trouvais un peu sec par moment. Et pourtant d'autres moments, il était plus détendu. Ma collègue m'avait prévenu qu'il pouvait paraître un peu "froid" parfois mais qu'il fallait savoir le prendre. C'est pas toujours évident pour moi, la moindre réflexion peut me perturber. Dirons nous que je prends trop les choses à cœur, je suis assez sensible même si je suis capable de supporter certaines remarques. Mais il y a des façons de dire les choses même quand ce n'est pas bien. Je fais attention et je prends note de ce que l'on me dit. Bref, à ce moment là, on en discutait avec ma collègue à voix basse, elle était d'accord avec moi, elle me disait de ne pas trop  prêter cas. 

Passons, j'ai poursuivi. Le temps me sembler un peu long mais peut-être moins que le matin. Ma migraine était toujours présente alors ça ne m'aidait pas. Avec le recul, je me dis que j'aurai du prévoir une paire de lunettes de soleil pour mieux supporter la lumière comme je le fais parfois chez moi. Tant pis, je ne peux pas revenir en arrière. J'ai cherché d'autres enregistrements car je n'avais pas encore trouvé tout ce qu'il fallait. Et je jetais un œil à l'heure de temps en temps. On approchait des 17 H et il me semblait que l'on devait bientôt s'arrêter mais ce n'était pas le cas ! Et j'ai fini par trouver un courrier qu'il fallait si possible faire le jour-même ou le lendemain au plus tard. Et malgré qu'il devait être 17 H 30, lorsque j'ai trouvé, ah il était content car c'était important pour lui. Moi aussi, j'étais contente d'avoir atteint un petit objectif. Ma collègue se proposait de taper le texte. Mais il a dit que je pouvais le faire. Je m'y attendais et je m'y suis mise. Il était proche des 18 H alors il voulu reprendre et commencer à corriger. Pendant ce temps ma collègue baissait le store et nettoyait le sol. Là, j'ai senti la fin de la journée approcher. Donc le docteur tapait le texte en corrigeant ce que j'avais déjà saisi. Il a remarqué mes progrès depuis le matin (j’avoue, j'étais contente). Je me tenais à côté afin de pouvoir voir les corrections à mesure. Un moment donné, il voulait savoir comment faire pour revenir en arrière sur un passage précis. Je lui ai montré comment faire et là, j'étais aussi ravie de pouvoir aider / expliquer quelque chose pour une fois à mon supérieur. Ensuite, ma collègue était en train de s’habiller alors j’ai fait pareil, elle m’avait fait comprendre que si on ne commençait pas se préparer, on risquait de rester encore tard au boulot et c’était déjà un peu tard. Je crois que nous sommes sortis vers 18 H 10. Le médecin, nous a souhaité une bonne soirée. Je lui ai dit " à jeudi " comme j’avais prévenu que le Mercredi, je serais absente. En sortant, avec ma collègue, nous avons encore discuté quelques minutes. Il me tardait de rentrer pour me reposer ! Elle est partie et moi j’attendais que mon copain vienne me chercher. Je n’étais pas loin d’un bar où l’on a l’habitude d’aller alors je lui ai dit que je l’attendrais là-bas. Je me suis commandée un chocolat chaud comme souvent. Je n’étais pas sûre que ça soit une bonne idée vu ma migraine mais bon, j’ai tenté. En effet car mes migraines sont parfois associées à des nausées.  Ensuite mon chéri est arrivé, et je lui ai demandé d'aller m'acheter une boîte de Doliprane mais en gélules pour que je les garde avec moi dans mon sac à main (je les ai d'ailleurs encore). Il est allé me les acheter et j'ai pris un verre d'eau et j'ai aussitôt pris mon médicament. Bien sûr, il fallait attendre que ça fasse effet. On est reparti et je n'ai pas pu tenir dans la voiture. Ce que je craignais est arrivé, j'ai fait arrêter la voiture, je me sentais mal et j'ai vomi (mon chocolat). Bref, désolée pour ce passage pas très glamour ! Nous sommes rentrés, je me suis débarrassée de mes affaires et je me suis allongée une heure avant le repas du soir. Voilà comment s'est terminée cette journée. 

A suivre ...